Les Templiers J-6

A J-6 des Templiers, la préparation se termine pour Franck. Le travaille de fond est fait et c'est la semaine d’affûtage.  

Pour cette semaine l’objectif est clair : faire succéder à une période de travail intense, une période beaucoup plus light sur le plan de l’entraînement. La délicate alchimie entre ces deux périodes détermine tout l’art d’atteindre son pic de forme le jour J. Si l’une des deux phases (travail ou relâchement) est bâclée, c’est l’échec assuré.

Il faut rester mobilisé mentalement : 

Bien qu’allégées sur le plan de l’entraînement, les deux dernières semaines, dites d’assimilation, sont incontestablement les plus difficiles à gérer sur le plan mental. Possible de se sentir tout à coup en dehors de l’action et de sentir monter un état d’anxiété au fur et à mesure que l’échéance approche.

Ne jamais douter de soi ! Attention de ne pas commettre l’erreur de rajouter de grosses séances intenses pour se rassurer. Le relâchement précompétitif est une pierre indispensable à l’édifice de la performance. Il n’est pas là pour faire perdre en condition physique, mais bien pour permettre de surcompenser et réussir votre objectif le jour J.

Ce qu'il faut faire en pratique : 

• Le volume d’entraînement global diminue significativement : jours de repos supplémentaires, diminution du kilométrage habituel de l’ordre de un tiers à la moitié.

• Un minimum d’activité physique est maintenu : on évitera donc à tout prix de ne rien faire, le risque étant de se présenter un peu mou, organisme en veille le jour de l’épreuve.

• L’intensité des séances d’entraînement diminue : pas de séance très intense durant cette période. Ce qui n’induit pas l’interdiction de fractionner, mais plutôt de rechercher l’entretien de qualités plutôt que leur développement.